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EVADEZ-MOI
29 juillet 2022

Hobboes de Philippe Cavalier

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Je ne sais pas vous mais moi j’aime, parfois, juste faire défiler les catégories de romans sur les sites de vente ou d’avis utilisateurs.

J’avais envie de retourner un peu à mes premières amours : les romans fantastiques et je suis tombée sur Hobboes de Philippe Cavalier, paru il y a un moment et disponible en poche d’ailleurs.

Je ne connaissais pas ce roman, ni même son auteur mais son pitch m’a donné envie de le découvrir.

On peut dire que le roman démarre fort puisque l’ouverture est une scène de suicide collectif orchestré par un homme, un peu à l’image de ces gourous qui ont amené à de telles extrémités des dizaines et des dizaines de fidèles, notamment aux Etats-Unis.

Alors, j’ai lu tout et surtout n’importe quoi sur ce roman et en particulier qu’il ressemblait à un roman célèbre d’un non moins célèbre auteur vivant dans le Maine… Vous situez ?

Dans ce cas, ce roman ressemble à beaucoup d’autres, à commencer par « L’un des tiens » de Thomas Sands, paru chez Equinox. Ou encore à tous les romans pré et post apocalypse. Bref, ce genre de comparaison est totalement faux et stérile.

Comme dans la grande majorité de roman sur ce thème, le Bien et le Mal s’affrontent et ici de façon très marquée puisqu’on parle parfois d’anges et de démons, surtout de démons d’ailleurs.

Plusieurs hommes se découvrent des pouvoirs surnaturels. Le pouvoir de déclencher le feu pour l’un, celui de manipuler les esprits et les foules pour un autre, mais tous, sans exception, à des fins pour le moins démoniaques.

A côté de ça, une communauté se forme visant à protéger la culture en recopiant sur des tablettes d’argile des classiques de la littérature afin de les cacher et de les protéger.

Très politique aussi, ce roman pointe du doigt le capitalisme et la destruction qu’il pourrait engendrer selon l’auteur. La chute des cotations boursières entrainerait la ruine de la quasi-totalité de la population qui se retrouverait sans emploi, à la rue, obligée de mendier ou de se nourrir dans les poubelles des villes devenues des repères dangereux.

Vous le voyez, rien de bien nouveau dans le monde d’après mais c’est superbement écrit, c’est prenant et comblera les fans du genre.

Pour les autres, il y a plein de bons romans qui ne ressemblent pas au Fléau parce qu’ils ne font pas partie du même genre littéraire.

J’ai adoré Le Fléau et j’ai beaucoup aimé Hobboes. Il n’y a aucune similitude entre les deux.

Une superbe découverte qui va m’amener à lire les autres romans de Philippe Cavalier.

 

Résumé éditeur :

Ravagée par une supercrise, l'Amérique doute et vacille. Des millions d'exclus prient pour un avenir meilleur aux marges de ses villes. Des frontières du Canada à celles du Mexique, rumeurs et légendes s'échangent sur les routes. Parmi les hobboes, les vagabons, on parle d'hommes doués de pouvoirs surnaturels et d'un guide promis à venger les humiliations des pauvres. On parle de révoltes et de NovAmerica, le monde d'après la prochaine révolution. On parle surtout d'un homme capable, à lui seul, de changer le destin de tout un peuple...

Enseignant à la prestigieuse université Cornell, Raphaël Banes dédaigne les prophéties. Privilégié, il n'accorde pas un regard à ceux qui n'ont rien. Mais quand tout s'écroule autour de lui, et qu'un mystérieux commanditaire lui ordonne de remonter la piste d'un de ses anciens étudiants disparus, commence pour lui la traversée d'un contient où les lois s'effacent et où il faut bien plus que du courage et de la chance pour espérer survivre.

 

 

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Commentaires
E
Comme tu le dis si bien, ça ressemble étrangement au Fléau
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