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28 avril 2018

Tout le Monde Aime Bruce Willis de Dominique Maisons

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Parlons dès le début de son point fort : le titre. Tout le monde aime Bruce Willis, titre intrigant si ce n’est accrocheur, à l’image des noms des acteurs sur une affiche de film, qui attirent les fans quelle que soit la qualité de ce qu’ils (ou elles) vont voir (ou lire). Il en est de même pour un réalisateur. Dominique Maisons n’en est pas à son premier roman et il a reçu plusieurs prix. Tout le monde aime Bruce Willis est d’ailleurs en sélection du Prix des Chroniqueurs de Toulouse Polars du Sud.

Mais parfois, une belle affiche et bon réalisateur ne suffisent pas.

Dans la première partie de ce roman, nous faisons connaissance de Rose, pauvre petite fille riche, starlette d’Hollywood, camée, capricieuse, égocentrique, que l’auteur tente de défendre avec l’ombre d’une sœur défunte. C’est gentillet.

Dans la seconde partie, on se retrouve dans un centre qui se situe quelque part entre un asile psychiatrique et une prison avec un personnage, Caleb, qui tient un journal de ce qui se passe dans ce centre. Là, je me suis ennuyée et j’ai bien failli abandonner cette lecture.

Je ne vous raconterai pas les troisième et quatrième parties de ce roman pour ne pas risquer de spoiler toute l’histoire. Mais le roman trouve enfin un peu de rythme et d’intérêt dans cette deuxième moitié. Je n’ai pas non plus trouvé de style précis à l’écriture et je pense que Dominique Maisons révèle d’avantage de son talent d’auteur dans ses précédents romans. Ici tout est léger mais finalement pas désagréable à lire et j’ai même souri à l’évocation d’amis que nous avons en commun.

On a pu lire que ce roman dénonçait les manigances du star system américain. Oui, c’est certes le thème de ce roman, mais en même temps, rien de nouveau au pays de Mickey. Oui, ça le dépeint bien mais ça aurait mérité d’être plus documenté, surtout que le harcèlement subi par les actrices fait régulièrement la une des journaux à scandales en ce moment. Les personnages sont un poil trop caricaturaux mais Rose s’en sort plutôt bien.

Pour résumer, c’est un petit thriller qui aurait gagné en étant soit plus sombre, soit carrément plus décalé, un peu à l’image de son titre. Un roman fait pour s’adapter au plus grand nombre et qui a pour lui de n’être ni tortueux, ni vraiment violent.

 

4ème de couverture :

Dans les coulisses poisseuses du rêve américain, il ne fait pas bon être une actrice prometteuse.
Rose Century a vingt ans et pèse déjà des millions de dollars au box-office.
Beaucoup tueraient pour prendre sa place.
Au-delà de ces apparences, la vie de Rose n'a pourtant rien d'enviable. Un agent qui la manipule comme une enfant ; des réalisateurs qui se comportent en prédateurs sexuels ; des amis d'enfance qui sombrent dans la drogue ; une mère qui lui fait porter ses ambitions manquées ; un père milliar daire qui la méprise.
Et une sœur, morte dans des circonstances troubles.

Rose n'en peut plus, elle veut fuir ce cauchemar doré. Mais Los Angeles ne peut pas la laisser disparaître. On a besoin d'elle pour servir la machine à rêve, et les ambitions électorales de son père.
Alors, si Rose pose problème... Il va falloir trouver très vite la solution.

 

L’auteur :

Dominique Maisons, né en 1971, est l’une des nouvelles révélations du polar français. Son premier thriller a été couronné du Grand Prix VSD du polar 2011 : Le Psychopompe (réédité chez Pocket sous le titre Les Violeurs d’âme). On se souvient du nom des assassins (La Martinière, 2016), a remporté le prix du meilleur roman historique de la Griffe Noire. Son nouveau roman Tout le monde aime Bruce Willis vient d’être publié en avril 2018 aux éditions La Martinière. (Source Quai du Polar)

 

  • Editeur : La Martinière (5 avril 2018)
  • Collection : FICTION
  • Prix : 20.90 €
  • ISBN: 978-2732487557

 

 

Tout le monde aime Bruce Willis - Dominique Maisons

Tout pour être heureuse... vraiment ?Dans les coulisses poisseuses du rêve américain, il ne fait pas bon être une actrice prometteuse. Rose Century a vingt

http://www.editionsdelamartiniere.fr

 

 

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