Xavier et moi nous connaissons depuis son premier roman. Je le suis et le soutiens depuis plusieurs années même si je n’ai pas forcément chroniqué ses romans. C’est compliqué quand on « connait » un auteur.

Mais après tout pourquoi ne pas le faire donc je vais recommencer à parler de ses romans en commençant par son dernier thriller La route du lac.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Xavier Massé maîtrise le genre et a concocté ici un thriller avec tous les ingrédients qui en font un excellent représentant du genre.

Les personnages : des parents et leurs ados pas si sages que ça ; des flics relativement peu « utiles » à l’histoire qui se mêle, s’entremêle et finira par se démêler d’une façon judicieuse et inattendue.

Le décor : un lac, la forêt et une petite ville dont on a un peu l’impression qu’elle est coupée du monde, de quoi instaurer un climat oppressant comme il se doit.

Une histoire très bien ficelée même si sur certains points elle reste un peu capillotractée.

Un style bref et concis, sans fioritures. Une écriture parfaitement adaptée à ce genre de roman qu’on a bien du mal à lâcher tant il est prenant.

Le vrai défaut que j’avais souligné dans son premier roman, à savoir une fin trop expédiée et en queue de poisson, n’existe plus. L’auteur maîtrise son histoire du début à la fin.

Je savais dès le départ qu’il y avait du potentiel. Au moins cette fois-ci, je ne me serais pas trompée.

Une sortie de septembre chez Taurnada.

Résumé éditeur :

Blaches est un charmant village réputé pour sa tranquillité… Jusqu'au jour où, au lendemain d'une soirée, trois étudiants sont portés disparus.

Que s'est-il passé cette nuit-là ?

Que s'est-il passé sur l'unique route qui mène au lac ?

Amis, voisins, connaissances… pour les enquêteurs, tous sont suspects.

Bienvenue à Blaches.