Joli mois de Mai - Alan Parks - Rivages
Les enquêtes de McCoy, ça fait maintenant 4 ans que j'attends la suite chaque année. Après Janvier Noir, L'Enfant de Février, Bobby Mars forever et Les Morts d'Avril, voici enfin Joli mois de Mai.
On retrouve avec toujours un énorme plaisir McCoy et son co-équipier Wattie, bien évidemment Steve Cooper et en personnage principal Glasgow. Ce n'est pas juste un décor, c'est toute une population que l'auteur nous dépeint. Les riches, les escrocs, les flics, les travailleurs, les pauvres, les sans-abris, les truands, les prostituées, tous se croisent dans les pubs qui semblent être plus que très nombreux.
Cette fois-ci le roman débute après les faits. Un salon de coiffure est incendié, apparemment par trois jeunes, faisant cinq victimes, deux femmes et trois fillettes venues se faire belles pour une fête.
Lors de leur transfert au tribunal, les trois jeunes suspects sont enlevés et l'un d'eux réapparait très vite, mort, ayant subi des tortures horribles par un pseudo justicier.
McCoy est sur l'affaire, mal remis d'un séjour à l'hôpital.
Wattie, lui, s'occupe du meurtre d'une jeune femme retrouvée dans un cimetière.
Alan Parks démontre encore une fois qu'il ne faut jamais se fier aux apparences et que les "méchants" ne sont pas forcément les pires ni forcément coupables de toutes les horreurs commises à Glasgow. Jeu de pouvoir, d'influence, jalousie, effet de masse et aveuglement sous l'emprise de la colère, pauvreté et tout ce qu'elle peut pousser à accepter, tout cela, encore une fois, l'auteur nous le jette aux yeux.
C'est encore très violent et dérangeant mais c'est surtout encore meilleur, à chaque tome. Il me tarde déjà de savoir ce que Juin nous réservera l'an prochain.
Ce roman peut se lire seul mais si vous en lisez plusieurs, c'est absolument dans l'ordre. Dans tous les cas, faites moi confiance, lisez les tous et vous verrez qu'on ne peut plus se détacher de ce flic souvent border-line qui fume et boit trop et qui a un coeur immense. Je suis pour ma part une fan de la première heure et je le reste avec ce cinquième opus.
C'est aux éditions Rivages et traduit par Olivier Deparis.
Résumé éditeur :
5e opus de la série Harry McCoy. Le voile du deuil s'est abattu sur Glasgow: un salon de coiffure a été ravagé par un incendie qui fait 5 morts. Lorsque trois jeunes sont arrêtés, la foule de déchaîne. Mais sur le trajet vers la prison, le fourgon cellulaire est attaqué et les trois jeunes gens enlevés. Le corps de l'un d'eux est retrouvé le lendemain. L'inspecteur Harry McCoy n'a que peu de temps pour empêcher les deux autres de subir le même sort.