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EVADEZ-MOI
28 février 2020

L'enfant de Février d'Alan Parks

91070I06DdL

 

 

 

Traduction de l’anglais par Olivier Deparis.

 

Alan Parks poursuit sa chronique de Glasgow avec le deuxième volet des enquêtes de McCoy, toujours accompagné de son coéquipier Wattie.

En Janvier 1973, McCoy devait se débrouiller pour résoudre une énigme et ainsi sauver une jeune femme. Après une traque éprouvante et quelques semaines de repos forcé, il reprend le boulot avec une grosse affaire. Une star montant de l’équipe de foot de Glasgow est retrouvée morte sur le toit d’un immeuble, victime d’un meurtre et avec un message gravé au couteau sur le torse. C’est sans compter que la star en question est fiancée à la fille d’un des parrains de la pègre écossaise.

On retrouve notre flic toujours un peu camé mais beaucoup moins paumé que dans le premier opus.

Cette enquête va, encore une, fois, beaucoup tourner autour de ce personnage, accentuant encore sa personnalité et laissant découvrir une grosse partie de son passé. McCoy en est de plus en plus sympathique malgré ses (gros) défauts et ses (graves) erreurs.

Dans le précédent, l’auteur nous montrait certains des pires instincts de l’homme. Ici, c’est le plus abject qui soit. Celui qui peut absoudre un meurtrier d’opportunité, celui qui peut expliquer sans excuser pourquoi un homme peut devenir un monstre, celui qui peut faire souffrir à en devenir fou quand la médecine psychiatrique, justement, ne fait qu’empirer les symptômes ou détruire définitivement les patients.

Malgré la profonde noirceur de ce roman, son atmosphère glaçante, avec cette pluie incessante tout au long de ces journées de Février, ce qu’il en ressort c’est un profond attachement de McCoy et à travers lui d’Alan Parks, à cette ville de Glasgow, certes gangrénée par les gangs et la pègre, certes humide et sans beaucoup de soleil.

Janvier Noir est un polar classique mais très bon, L’enfant de Février reste un classique du genre mais il est excellent.

J’avais été impressionnée par la qualité du premier volet des aventures de McCoy, je suis bluffée par le second et on n’attend plus qu’une chose, le mois de Mars !

A lire, à découvrir, dans la lignée des plus grands.

 

 

4ème de couverture :

A Glasgow, le 10 février 1973, le corps mutilé de Charlie Jackson, étoile montante du football professionnel, est retrouvé sur le toit d’un immeuble en construction. En outre, on peut lire « Bye bye » sur son torse. L’œuvre d’un dingue ? Pourquoi pas, mais la balle qui lui a traversé le crâne fait penser à une exécution. Le jeune homme devait épouser Ellen, la fille de Jake Scobie, un gros bonnet du trafic de drogue. Et le meurtre a peut-être pour mobile la jalousie, car le bras droit du caïd en pinçait pour Ellen.

Dans une Glasgow pluvieuse et plus noire que jamais, l’inspecteur Harry McCoy et son adjoint Wattie vont avoir fort à faire pour atteindre une vérité qui semble sans cesse se dérober.

 

L’auteur :

Alan Parks est né près de Glasgow où il a fait ses études. Après avoir travaillé dans l'univers de la musique à Londres, il se tourne vers l'écriture. Influencé par William Mcllvanney, il a prévu de raconter la ville de Glasgow dans les années 1970 à travers une série dont le héros est l'inspecteur Harry McCoy, que les lecteurs ont déjà rencontré dans Janvier noir.

 

 

L'Enfant de février

Deuxième opus d'une série mettant en scène l'inspecteur McCoy et son adjoint Wattie dans le Glasgow des années 1970, sur fond de musique, drogues et gangs, dans la lignée de William McIlvanney.

https://www.payot-rivages.fr



 

Editeur : EDITIONS PAYOT & RIVAGES (février 2020)

Collection : Rivages Noir

ISBN : 978-2743649494

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