Traduit par Elie Robert-Nicoud.

Vous avouerez qu’il n’y a pas de meilleure date qu’aujourd’hui pour venir vous parler d’une magnifique et tragique histoire d’amour comme les éditions Gallmeister savent si bien en publier.

Larry Watson nous emmène dans les années 50, à Dalton, dans le Dakota du Nord. Là il nous présente deux personnages incroyables qui font preuve de force, de courage, d’abnégation et d’amour : George et Margaret Blackledge. Tout deux ont la soixantaine. Lui est un ancien shérif reconverti en ouvrier. Ils ont perdu leur fils suite à une chute de cheval mortelle. Leur belle-fille s’est remariée avec un vaurien du clan Weboy qui règne sur une petite ville au fin fond du Montana et a déménagé là-bas, emmenant son fils avec elle. Margaret refuse de ne plus pouvoir voir son petit-fils et décide de partir le récupérer et de demander à la mère de leur laisser la garde de l’enfant de quatre ans.

De cette obsession de Margaret vont découler des évènements que rien ni personne ne pourra plus stopper. Dans son projet, Margaret entraine George bien malgré lui.

L’écriture n’est peut-être pas de celles qui ont fait le succès d’un My absolute darling ou d’un Betty mais ce que moi j’ai vraiment aimé c’est cette magnifique histoire. Et presque au-delà de cette histoire d’amour filial mais aussi d’amour de ce vieux couple qui s’aime encore et toujours aussi fort, malgré tout ce qui aurait pu les séparer, ce sont justement ces deux personnages incroyablement touchants qui déclenchent dans le lecteur des sentiments comme la colère, la tristesse, la compassion. Ces deux petits vieux, tous les personnages qui graviteront autour d’eux voudront les aider, les secourir, les soigner et les défendre.

Au contraire, les personnages du clan Weboy, que ce soit les trois frères, la mère ou l’oncle, impossible de ressentir la moindre empathie pour aucun d’entre eux. L’auteur les a esquissés peut-être un peu trop caricaturaux en poussant leur bêtise et leur méchanceté au maximum. George et Margaret aussi, ils sont surement un peu trop « parfaits » mais peu importe, L’un des nôtres restera une des plus belles histoires d’amour que j’ai lues depuis pas mal de temps.

Le roman a été adapté pour le cinéma avec Kevin Costner (s’il vous plait) dans le rôle de George et ça lui va comme un gant. George n’est-il pas un peu le bodygard vieillissant de sa belle Margaret ? N’est-il pas prêt à donner sa vie pour elle ? Il va falloir lire le roman pour le savoir…

Résumé de l’éditeur :

Dalton, Dakota du Nord, 1951. Après la mort tragique de leur fils, George et Margaret Blackledge doivent maintenant accepter d’être séparés de leur petit-fils adoré, Jimmy. Car leur belle-fille, Lorna, vient de se remarier à un certain Donnie Weboy et l’a suivi dans le Montana. Hostile à l’égard de Donnie qu’elle soupçonne de maltraiter la jeune femme et l’enfant, Margaret décide de se lancer à leur recherche pour ramener Jimmy coûte que coûte. George ne peut que plier devant la détermination de son épouse. En s’approchant peu à peu de leur but, les Blackledge découvrent le pouvoir du clan Weboy, qui semble empoisonner toute la région. Et la vérité éclate très vite : cette puissante famille, dirigée par une femme redoutable, ne lâchera jamais le garçon sans combattre.

Éditions Gallmeister

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