La Station - Jakub Szamalek - Métailié
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Un peu à l'image des astronautes, j'ai voulu partir à la découverte d'un monde inconnu pour moi.
S'il m'est arrivé de regarder des films de science fiction qui m'ont plus ou moins plu, plutôt moins pour être franche, je n'avais jamais encore exploré l'espace via un polar. C'est chose fait avec La station de Jakub Szamalek publié aux éditions Métailié.
Lucy est la commandante d'une équipe d'astronaute qui ont pour mission de rejoindre la station orbitale internationale. Elle laisse sur terre mari et enfant pour retrouver la-haut un équipage russe.
Les tensions terrestres ne manquent pas du suinter même en apesanteur. Alors quand une avarie survient sans raison évidente les esprits s'échauffent et la méfiance, le soupçon, s'installent.
Le scénario est parfaitement construit et certaines scènes sont si bien décrites qu'on se croirait un instant en face d'un grand écran en train de regarder Gravity (film de 2013 avec Sandra Bullock) car, il faut le dire, la source d'inspiration ne laisse aucun doute, vraiment aucun.
Et comme pour Gravity, les longueurs prennent parfois des proportions stratosphériques. J'avoue avoir parfois sauté un chapitre entier...
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. C'est très très bien pensé et écrit. L'histoire est bien déroulée même si le face à face américains versus russes et beaucoup trop convenu.
En bref, j'ai aimé cette histoire mais je me suis parfois ennuyée.
Une traduction de Kamil Barbarski.
Résumé éditeur :
Après des décennies d’une trêve fragile, le conflit latent entre les États-Unis et la Russie a repris de plus belle, sans qu’une issue soit en vue. Mais cette fois-ci, le théâtre de cette rivalité sera la Station spatiale internationale, avec pour toile de fond le décor spectaculaire de l’espace.
La commandante Lucy Poplaski, à la tête de l’équipage international, est chargée de déterminer la source d’une fuite d’ammoniac qui met toute la station en danger. Cependant, son enquête bouleverse la fragile confiance entre les équipages russes et occidentaux, et révèle de profondes fissures au sein même de l’équipe américaine.