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EVADEZ-MOI
9 septembre 2024

Le téléphone carnivore - JO NESBØ - Série Noire Gallimard

 

Si il y a bien un auteur que je n'attendais pas dans le genre horreur de série B, c'est bien Jo Nesbo. Et quand j'ai su qu'il s'attaquait à ce genre qui a tendance à se faire plus rare de nos jours que dans les années 80, j'ai eu de gros doutes.

Il faut dire que ce genre est celui par lequel je suis devenue une passionnée de lecture. J'ai grandi dans ces années 80, bercée des romans de Stephen King, William Peter Blatty, Anne Rice et bien d'autres.

Le téléphone carnivore... rien qu'avec le titre, on sait que l'auteur va être aux antipodes de ce qu'il écrit d'habitude.

Je suis très critique pour les romans d'horreur et là, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien. On (re)trouve le style de ce qui a fait les grandes années des séries B. Ça dégouline d'hémoglobine, il n'y a strictement rien de cohérent et tout s'enchaîne sans aucun fil conducteur.

Je me suis beaucoup amusée à lire ce roman car s'il fera peut-être peur à des jeunes ados, il fera sourire les adultes aguerris. C'est à se demander si l'auteur ne se moque pas de son lecteur et lui livre un pastiche venu du passé.

Dans tous les cas, dans le genre, c'est parfaitement réussi et Stephen King n'aurait pas fait mieux (mais peut-être beaucoup moins bien au vu de ses dernières productions).

Personnellement, j'en redemande du roman d'horreur à la sauce Nesbo. C'est inattendu et ça amène un petit côté vintage que j'adore, à l'image de cette géniale couverture dans l'esprit Pulp. 

Bref, c'est un sans faute.

Traduction Céline Romand-Monnier

Résumé éditeur :

Richard Elauved, quatorze ans et mal dans sa peau, est recueilli, après la mort de ses parents, par son oncle et sa tante dans une petite ville où il s’ennuie ferme, ne fréquentant que Tom, bègue et moqué de tous. Le jour où ce dernier se volatilise, on accuse Richard de l’avoir poussé dans la rivière. Personne ne le croit quand il raconte que le téléphone de la cabine publique où il avait entraîné son camarade pour faire des blagues a dévoré l’oreille, puis la main, le bras et… le reste du corps de Tom. Personne sauf l’énigmatique Karen, qui l’encourage à mener une investigation jugée superflue par la police. Envoyé en centre de redressement, Richard réussit à s’enfuir avec la complicité de jumeaux maléfiques et aboutit à un manoir abandonné dans la forêt, où se succèdent des phénomènes paranormaux qui semblent tous dirigés contre lui.

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