
On disait : Vive la république ! et le client répondait : qui prend soin des faibles !
Caron connaissait l’expression, bien sûr. Grâce à l’Etat de droit, la république s’enorgueillissait de protéger les faibles, surtout les enfants, et de les aider en cas de malheur. Il s’agissait de leur donner une chance de s’en sortir malgré un mauvais départ dans la vie. Ici, tout le contraire, la pauvre Esther s’en prenait plein la gueule.
Dans cette république dévoyée, les faibles buvaient le calice...
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