El Gordo - Xavier Mauméjean - Alma éditions
Aujourd’hui j’avais envie de vous présenter un de mes achats compulsifs (il y en a beaucoup).
Dès que j’ai lu le résumé, j’ai décidé de l’acheter. Vous conviendrez que dans le cas présent, ce n’est pas la couverture qui attirera le chaland.
Nous faisons un bond en arrière de presque 100 ans et nous retrouvons en 1936 en Angleterre. William, 12 ans, se retrouve avec un billet d’El Gordo, la loterie nationale espagnole, un billet gagnant, à aller empocher à Madrid en plein chaos…
Il va devoir trouver un bateau puis traverser toute l'Espagne pour ensuite rejoindre Madrid avant la date buttoir.
Bon, pour être honnête, il n’y a pas QUE la quatrième de couverture qui m’a attirée. C’est que je connaissais déjà la plume de Xavier Mauméjean que j’avais découverte il n’y a pas longtemps à la lecture de Lilliputia.
L’auteur mêle avec brio réalité historique et fiction, redonnant vie avec son imagination et les livres d’Histoire à des personnages réels, dans des décors qui existent vraiment.
Ainsi on croisera dans ce long périple, Garcia Lorca dans ses derniers mois avant son exécution, ainsi que Julius Evola, entre autres.
Les romans de Xavier Mauméjean n’en sont que plus passionnants. Avec son écriture teintée d’une fausse légèreté, il a imaginé ce voyage d’un gamin qui a tout d’un Don Quichotte, avec son fidèle ami muet Passe-Montagne, mais aussi une touche de MacGyver avec son « Mecanismo », un objet secret qui vient à bout de tout, répare tout.
C’est parfois drôle, souvent touchant, toujours intéressant. C’est un excellent moyen d’aborder un pan de l’Histoire de l’Espagne, de ses personnages connus. J’ai adoré faire ce périple avec William.
Résumé éditeur :
En 1936, le jour de ses douze ans, William, qui habite près de la Manche, quitte l’Angleterre, direction l’Espagne. Pour les beaux yeux de sa dulcinée, il traverse le pays en guerre afin de percevoir le gros lot, El Gordo. Le billet de loterie, quinze millions tout de même, semble être un « attracteur de chance ». C’est du moins ce que pensent l’ésotériste Julius Evola et le poète Federico García Lorca, deux magiciens à leur manière, qui s’affrontent dans les camps opposés.
Sur sa route parsemée de dangers, William croise Passe-montagne, son éloquent écuyer muet, Talia la tueuse sadique, Doña Pilar et son mannequin à roulettes, un sniper aveugle, les gardiennes du pont... Bref, une galerie de personnages issus de l’ordre noir et du chaos rouge.
Disons qu’il sera question d’horreurs commises par tout le monde, mais aussi de beaux sentiments qui attendriront le cœur.