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EVADEZ-MOI
13 juin 2022

La main de Dieu de Valerio Varesi

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Traduction de Florence Rigollet.

Comme chaque année, j’attends avec toujours autant d’impatience la publication aux éditions Agullo de la nouvelle enquête du commissaire Soneri.

Cette année c’est la 7ème et je reste fidèle à Soneri mais aussi à son auteur, Valerio Varesi, que j’ai eu le bonheur de rencontrer plusieurs fois.

J’aime autant l’auteur que le personnage, si bien que je les confonds parfois et que quand je lis l’une des enquêtes du célèbre limier parmesan, je l’imagine sous les traits de Valerio.

Il faut dire que Soneri, plus on le connaît, plus on l’aime. Chaque roman est prétexte à l’auteur pour nous révéler des petits bouts du passé de l’inspecteur, certaines de ses facettes, des qualités mais aussi parfois des défauts.

Angela, sa compagne, cependant, m’agace de plus en plus. On aurait tendance à devenir possessive envers un de ses personnages préférés ? En tout cas, on y est attaché(e) et les membres de la #teamSoneri le savent bien.

Concernant cette « Main de Dieu », Soneri nous entraine encore une fois dans les montagnes, une ascension qui débute sous un pont de Parme et qui finit dans un endroit littéralement coupé du monde où gravitent clandestins, militants écologistes, passeurs de drogue, chasseurs, taiseux, villageois pratiquant l’omerta.

Bref on est sans conteste en Italie et Soneri a toujours son flair affuté, sa ténacité inébranlable, son courage à toute épreuve et une compagne encombrante…

Les thèmes chers à l’auteur reviennent : corruption, trafics, tout ce qui, visiblement, défigure sa région mais aussi tout son pays. L’Italie, plaque tournante de trafics de drogue mais aussi d’êtres humaines, porte d’entrée de populations migrantes quelles qu’en soient les raisons, un pays ou les règlements de compte sont monnaie courante, comme par le passé.

Mais il nous parle aussi avec amour de sa ville, des beautés qu’elle renferme, de la grandeur des montages et d’un environnement à préserver.

Lire un roman de Valerio Varesi, c’est toujours quelques heures de sérénité, un rythme pas aussi rapide que d’autres romans policiers mais avec une profondeur qu’on rencontre rarement.

Pour moi, chaque nouvelle enquête est meilleure que la précédente et j’attends déjà l’an prochain avec impatience.

 

Résumé de l’éditeur :

Sous le plus vieux pont de Parme, le corps d'un homme émerge du rivage boueux. Il a été assassiné, puis jeté à l'eau on ne sait où et emporté par le courant. Le commissaire Soneri, se fiant comme toujours à son instinct, décide de remonter le fleuve. Par un après-midi froid et pluvieux, son voyage vers les origines l'amène dans un village isolé des Apennins, près d'un col autrefois parcouru par les marchands et les pèlerins et désormais fréquenté par les vendeurs ambulants non européens et les " mules " de la drogue. Les villageois parlent peu et à contrecœur, l'hostilité envers l'étranger, qui plus est le flic, est évidente. Soneri découvre malgré tout l'identité de la victime – un entrepreneur local riche et redouté – dont le nom est lié à un violent conflit d'intérêts sur l'avenir de ces montagnes. Au fil des jours, l'enquête devient de plus en plus inquiétante, tandis que le commissaire s'échine à trouver la bonne piste parmi des chemins impénétrables qui se perdent dans un paysage intact de neige, d'arbres et d'eau. Dans ce décor qui le fascine et le bouleverse à la fois, il croise des personnages bizarres, rassemblés dans une sorte de communauté des bois, et un prêtre dérangeant à la foi subversive, confiné par punition dans ce lieu oublié de Dieu...

 

 

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