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EVADEZ-MOI
8 décembre 2021

Les serpents de la frontière de James Crumley

serpents de la frontiere

 

Traduit par Jacques Mailhos.

Illustré par Joëlle Jolivet.

Faute avouée étant à moitié pardonnée, dit-on, je confesse avoir lu là mon premier roman de James Crumley (même si j’en ai un autre dans ma bibliothèque).

J’ai lu absolument partout, partout où je traine précision nécessaire, que James Crumley est le plus grand, son roman un chef d’œuvre. Du coup (oui je fais exprès parce que ça énerve, le « du coup ») j’en attendais beaucoup, mais alors beaucoup beaucoup.

Je concède que c’est un excellent roman, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de deux énergumènes, Milo et Sughrue.

Milo et Sughrue sont un peu un métissage du shérif Longmire de Craig Johnson (Gallmeister) et de Hap et Leonard chez Lansdale (en poche chez Folio).

Les serpents de la frontière est un polar/western moderne, incroyablement efficace, rythmé comme chez Johnson dans les enquêtes de Longmire.

C’est aussi un roman qui repose surtout sur un duo de brutes sympas qui offrent aux lecteurs quelques répliques et scènes croustillantes et savoureuses en moins lourdingue que chez Lansdale.

Les serpents de la frontière font référence à une branche de cartel œuvrant à la frontière entre le Texas et le Mexique. Milo, détective privé, ex-flic déchu pour consommations illicites, en sevrage de sevrage alcoolique et pharmaco dépendant, débarque chez son ami Sughrue avec la ferme intention de le convaincre de l’aider à retrouver l’escroc qui l’a dépossédé du gros héritage qui lui est dû. C’est sans compter sur le fait que Sughrue se remet à peine d’une balle dans le ventre après avoir été laissé pour mort par des frères, liés aux Serpents de la frontière.  Une vengeance après l’autre, les deux amis partent régler les comptes.

Tous les ingrédients sont réunis pour un polar à 100 à l’heure. C’est violent évidemment. C’est un peu « gras » aux entournures mais on se régale et c’est le principal.

Ma préférence restera à Johnson et son shérif mais tout est affaire de gouts parait-il.

Pour en savoir plus sur l’auteur et sa bibliographie, rendez-vous sur le site des éditions Gallmeister ici :

 

James Crumley - Éditions Gallmeister

James Crumley est né à Three Rivers au Texas en 1939. Il sert deux ans dans l'armée, aux Philippines, puis continue ses études et sort diplômé de l'Université de l'Iowa. Au milieu des années 1960, il part vivre et enseigner dans le Montana, un État qu'il ne quittera plus et où il côtoiera notamment Richard Hugo et James Lee Burke.

https://gallmeister.fr



Résumé éditeur :

Cela fait des années que Milo a arrêté de boire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne lui a pas réussi. Dépossédé de son héritage par un escroc, il finit par débusquer son vieux pote Sughrue au fin fond du Texas. Le plan est simple : à eux deux, ils vont mettre à profit leur expérience d’enquêteurs peu conventionnels pour retrouver l’escroc et rendre une justice exemplaire. Accessoirement, Milo entend “arrêter d’arrêter” les substances déconseillées pour la santé. Mais Sughrue a lui aussi quelque chose à demander. Toujours incontrôlable, il s’est mis à dos une bande sacrément dangereuse, les “serpents de la frontière”. Des serpents connus pour ne pas faire de quartier. Sauf que Sughrue n’a pas le sens de la mesure, et puisque Milo est là…

Les deux héros de James Crumley conjuguent leurs fulgurances et leur folie dans une quête qui les entraîne au coeur des déserts du Mexique.

 

 

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Commentaires
T
En fait, je crois que le plusse meilleur Crumley (encore une fois, à mon avis) est probablement Le dernier baiser (lui aussi retraduit chez Gallmeister, même si je ne saisis pas bien l'intérêt de la retraduction en l'occurrence, mais passons).<br /> <br /> Il a un petit (petit, j'ai dit) côté Sylvia d'Howard Fast (mais Sylvia, c'est carrément un chef-d'oeuvre). Après, on ne va pas se mentir : Crumley, c'est très bien, mais ça n'est pas non plus l'alpha et l'oméga du roman noir, hein...
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