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EVADEZ-MOI
14 août 2021

24 heures pour mourir de Greg Iles

24h pour mourir

 

 

Traduit de l’anglais par Thierry Arson.

 

Parce qu’il n’y a pas que les nouveautés qui méritent d’être lues et qu’on peut aussi faire des découvertes dans les étagères qui prennent la poussière, j’ai choisi de lire un ancien thriller de Greg Iles.

L’auteur a réellement connu la renommée en France grâce à sa volumineuse trilogie parue chez Actes Sud-Actes Noirs et traduite par la talentueuse Aurélie Tronchet.

Son dernier roman traduit en français est paru cette année, toujours chez Actes Sud.

J’avais envie de lire un de ses romans plus anciens et j’ai choisi 24 heures pour mourir.

A l’image de son titre, le roman est un polar très classique.

Le fond de cette histoire est un enlèvement d’une petite fille contre rançon. Au fur et à mesure de l’enquête, on découvrira les motivations plus profondes du « cerveau » des kidnappeurs. Un trio qui ne fait pas non plus dans l’originalité avec évidemment le chef, le « très méchant », machiavélique à souhait. Sa femme, bien évidemment sous sa coupe, ancienne prostituée et ex-junkie, comme on s’y attend, elle n’a pas inventé l’eau chaude. Le pompon sur la Garonne réside dans le troisième larron, le cousin, attardé mental qui m’a furieusement fait penser au personnage de John Coffey dans le roman de Stephen King La ligne verte. Et vu que le maître du thriller est cité dans le roman, je ne croirai pas à une coïncidence mais plutôt à une forte inspiration. Le fillette, Abby, donc, est enlevée, les deux parents séparés. Karen, la mère, est sous la garde du « cerveau », le père, sous celle de la belle idiote et la gamine sous celle du cousin. Les parents ne veulent pas avertir la police ni le FBI, blablabla…

Bref, vous l’aurez compris rien d’original.

MAIS !!!!!!!!!!

En fait, on se laisse prendre et on lit ce roman d’une traite comme on se ferait happer par un épisode d’une série policière américaine. On sait à quoi s’attendre mais toutes les ficelles sont là et ça fonctionne très bien. Ça se lit comme du Coben, l’écriture est agréable sans être ni lourde, ni brutale. On a même droit à un superbe final ! Que demande le peuple ?

C’est plutôt très bien, on passe un sacré bon moment et on remet en avant un polar tombé dans l’oubli.

A lire en poche au Livre de poche ou en numérique.

 

4ème de couverture :

Médecin anesthésiste de son état, Will Jennings vit dans le Mississippi avec sa femme, Karen, et Abby, leur petite fille de cinq ans, diabétique. Parti quelques jours pour un congrès médical, Will se retrouve pris au piège d'une machination machiavélique...

 

L’auteur :

Greg Iles est né en 1960 à Stuttgart, en Allemagne, où son père dirigeait la clinique de l’ambassade des États-Unis au plus fort de la Guerre froide. Il connut le succès dès son premier roman, en 1993, un thriller consacré au criminel de guerre Rudolf Hess. Il enchaîne alors les livres (dont un certain nombre publié aux Presses de la Cité et repris en poche) jusqu’à l’accident de voiture en 2011 qui manque de lui coûter la vie et dans lequel il perdra une jambe. Il s’attelle alors à la fameuse trilogie Natchez Burning, composé de Brasier noir, L’Arbre aux morts et Le Sang du Mississippi.

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