Laurent Whale est dans mes contacts sur Facebook depuis pas mal de temps sans que nous n’ayons eu le moindre échange comme ça arrive avec 95% de nos contacts. Et puis un jour, il poste la photo de la couverture de son roman à paraître. Comme j’apprécie les éditions Au Diable Vauvert, je me suis intéressée à sa quatrième de couverture qui m’a tentée. Me voici donc avec, dans les mains, un « thriller écologique ».
Ok, je ne suis pas forcément une adepte des thrillers qu’ils soient écologiques ou pas mais ici, nous avons beaucoup de chance parce que ça n’a rien à voir avec un thriller (ouf je pourrais dire) et le côté écolo est quand même, il faut l’avouer, du domaine de l’homéopathie littéraire.
Cependant, ce que moi j’ai lu, c’est un vrai et très bon roman d’aventure, certes « engagé » mais avant tout très rythmé avec une action qui ne faiblira pas jusqu’à la dernière page.
Pour ce qui est de l’histoire, Richard est un homme qui a presque tout perdu : sa femme dans un accident de voiture et pire encore son fils Rémi, mort des suites d’un tir de grenade de désencerclement lors d’une manifestation antinucléaire. On fera très vite le rapprochement avec Rémi Fraisse, ce jeune activiste mort dans les mêmes conditions et pas dans une fiction… Je suppose que c’est voulu, en tout cas, ça a fonctionné sur moi.
La fille de Richard est médecin et travaille dans l’humanitaire en Namibie. Ce pays du Sud de l’Afrique, bordé de l’Angola, de la Zambie, de l’Afrique du Sud, regorge de richesses minières que cela soit de l’uranium ou des diamants. Mais Angeline disparait un jour et pendant cinq ans Richard va la chercher tout en évitant mercenaires, légion française ou étrangère, rebelles et militaires et en découvrant comment certains gouvernements se débarrassent de leurs déchets toxiques.
Pour ce qui est des personnages, certains ont, comme pour Rémi, des prénoms qui nous amènent à faire des parallèles avec des personnes connues, des politiciens français notamment et là encore cela ne doit pas être totalement innocent.
L’aspect politique des échanges internationaux est abordé sans détour tout comme les politiques intérieures des pays cités dans ce roman que cela soit en Afrique, en Europe ou même en Asie. L’auteur met le doigt là où ça fait mal mais sans trop appuyer toutefois ce qui fait de ce roman davantage un roman d’action et d’aventure qu’un manifeste écologique ou même politique. Le message passe cependant sans problème.
Laurent Whale n’est pas un auteur débutant et avec ce roman il gagne une place dans le noir qui semble lui être taillée sur mesure. J’ai, pour ma part, passé un excellent moment de lecture.
4ème de couverture :
Sur la face atlantique Namibienne, existe un champ de récifs noyé de brouillard nommé Côte des squelettes, cimetière de milliers de navires. Le nom vient des quantités d’ossements de cétacés qu’on y trouve.
Mais pas seulement.
Angeline, médecin pour une ONG en Afrique, disparaît. Son père, enseignant en France, part à sa recherche. Rapidement, il réalise que l’État et les diplomates ne lui seront d’aucune aide et que ses questions dérangent. Dans quel pétrin sa fille s’est-elle mise ? Bien vite, il est embarqué au cœur d’une affaire qui le dépasse, dans un pays sous contrôle militaire…
Il va devoir puiser des forces insoupçonnées dans son amour paternel, pour, au risque de sa vie, de savanes en forêts vierges, suivre la trace des mercenaires.
L’auteur :
De nationalité franco-britannique, Laurent Whale est né à Torquay en Angleterre. Il est l’auteur de neuf romans et de nombreuses nouvelles, entre SF et polar. Il a publié chez Critic la série de thrillers Les rats de poussière, rééditée en Folio, a reçu le Prix Rosny aîné en 2011 pour Les pilleurs d’âmes (Ad Astra, réédité chez Les Moutons Electriques), le prix Masterton en 2016 pour Le manuscrit Robinson (Critic), et le Prix Bob-Morane en 2018 pour Crimes, aliens et châtiments, livre collectif avec Pierre Bordage et Laurent Génefort (Actu SF).
Skeleton coast est son premier roman au Diable vauvert.
20,00€ Sur la face atlantique Namibienne, existe un champ de récifs noyé de brouillard nommé Côte des squelettes, cimetière de milliers de navires. Le nom vient des quantités d'ossements de cétacés qu'on y trouve. Mais pas seulement. Angeline, médecin pour une ONG en Afrique, disparaît. Son père, enseignant en France, part à sa recherche.
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