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EVADEZ-MOI
9 avril 2020

Le lézard lubrique de Melancholy Cove de Christopher Moore

81zzEf+FoSL

 

 

Traduit de l’anglais par Luc Baranger.

 

J’ai la chance d’avoir des amis qui ont une culture littéraire au rayon polar plus qu’impressionnante. Et j’ai une chance encore plus grande de bénéficier de leurs conseils pour étoffer mes connaissances qui sont encore balbutiantes même si je partage mes lectures depuis un certain temps.

Le lézard lubrique de Melancholy Cove m’a été conseillé par Jean-Marc Laherrère du très réputé site L’actu du Noir  et par Jean-Paul Vormus, président de Toulouse Polars du Sud. Ils m’ont promis une bonne tranche de rigolade.

Et, en lisant ce roman, c’est exactement ce à quoi j’ai eu droit. Je peux vous dire que ça fait un bien fou en ce moment.

Imaginez une espèce de gros (très gros) lézard amphibie qui arrive dans une petite ville américaine avec des idées pour le moins lubriques mais connaissant très peu la faune terrestre.

Imaginez une psychiatre, la seule de cette bourgade de Californie, qui a près de 1500 patients, et qui décide de supprimer leurs traitements et de les remplacer par des placebos. Imaginez tous ces dépressifs et autres psychotiques qui n’ont aucune idée du fait qu’ils sont en plein sevrage de psychotropes et autres antidépresseurs.

Au milieu de tout ça, un flic qui n’est plus flic mais qui enquête sur un suicide suspect, un joueur de blues qui perd son blues, une ex-star de cinéma, un biologiste qui a perdu ses rats et un pharmacien (très) amoureux des cétacés…

C’est complètement barré, férocement drôle et ça n’a ni queue ni tête, quoi que quand je dis « ni queue », j’exagère un petit peu.

Bref, c’est désopilant, l’auteur est réellement sans limite, et ça détend, ça fait rire, ce n’est même plus du second degré, c’est encore pire mais c’est un régal. A consommer sans modération !

 

4ème de couverture :

Un Gozilla qui n'aime pas le blues depuis que son bébé a été tué par Catfish, le bluesman. Un flic, fumeur de joints. Une schizophrène, ex-actrice de films de série Z post-apocalyptiques et une serveuse qui ferait pâlir d'envie " L'Homme qui valait trois milliards ". Un restaurateur qui porte les prénoms de Lovecraft et rêve " d'observer une indicible créature venue de la nuit des temps s'élever de ténébreuses profondeurs abyssales pour venir dévaster la civilisation et se repaître de chair humaine ". On reprend depuis le début ?

 

L’auteur :

Il publie en 1992 Demonkeeping, un premier roman qui mêle humour et fantastique, dont les droits seront achetés par Disney, et se consacre depuis à plein temps à l’écriture. Ce roman se déroule à Pine Cove, un village fictif côtier de Californie. Le village est aussi au centre du récit de Le Lézard lubrique de Melancholy Cove (The Lust Lizard of Melancholy Cove, 1999), où un monstre marin s'attaque aux habitants du village à qui on a supprimé les antidépresseurs, et de Le Sot de l’ange (The Stupidest Angel: A Heartwarming Tale of Christmas Terror, 2004) où un enfant de 7 ans qui a vu le Père Noël prie pour son retour, alors que la plupart des villageois sont complètement paumés.

Un blues de coyote (Coyote Blue, 1994) et La Vestale à paillettes d’Alualu (Island of the Sequined Love Nun, 1997) sont des romans noirs farcis d'humour et de surnaturel. Les Dents de l’amour (Bloodsucking Fiends: A Love Story, 1995) raconte l’histoire de Jody, une jeune femme mordue par un vampire et qui en découvre les avantages et les inconvénients. Devant le succès de l’ouvrage et le retour au premier plan des vampires, Christopher Moore propose une suite à ce roman avec D’amour et de sang frais (You Suck: A Love Story, 2007) et Bite Me: A Love Story (2010).

 

Primo éditeur : Gallimard (Série Noire) (décembre 2002)

Editeur : Folio (mars 2016)

ISBN : 978-2070784813

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Commentaires
J
Ah ! Et si tu l'as sous la main, je te conseille vivement Un blues de coyote, du même auteur.
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