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EVADEZ-MOI
19 mars 2019

Oyana d'Eric Plamondon

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Eric Plamondon s’est fait connaître en France l’an dernier avec Taqawan, paru également chez Quidam Editeur, avec lequel il a remporté le Prix France-Québec et le Prix des Chroniqueurs de Toulouse Polars du Sud.

Il revient cette année avec un roman totalement différent : Oyana.

Oyana est la narratrice de ce roman. Elle livre une confession assortie d’une rupture à son mari au travers de lettres et de messages tout en revivant son passé. Elle est née et a grandi au Pays Basque alors en pleine lutte pour une indépendance dans le sang. Impliquée dans un attentat elle a fui outre-Atlantique pour recommencer une nouvelle vie. Quand elle apprend depuis le Québec où elle vit avec son mari qui ignore tout de son passé, la dissolution d’ETA, elle décide de tout quitter et de rentrer chez elle.

J’ai décidé d’écrire parce qu’il m’est impossible de parler. Je pense que je ne veux pas entendre les mots que je dois dire. Certains en particulier… Les écrire me donne la possibilité de les détruire au dernier moment, s’il le faut. Il me semble plus simple de regretter ce que j’ai écrit que ce que j’aurais dit.

L’auteur, au travers de l’histoire d’Oyana, tente de trouver les explications à ces vagues d’attentats qui ont eu lieu pendant des décennies en focalisant sur la langue originelle du Pays Basque, une des revendications d’ETA à l’époque. La langue comme témoin du passé, partie intégrante d’une culture et identité d’un peuple, comme peuvent le revendiquer les Occitans, les Catalans, les Corses. C’est indéniable. Mais Eric Plamondon nous montre aussi que la violence et le sang ne gagnent jamais et rien ne les justifie non plus.

 

Si on retrouve la belle écriture d’Eric Plamondon dans Oyana, l’originalité de la construction en patchwork et des personnages de Taqawan n’y est plus et c’est dommage. Ces « trucs en en moins » font qu’Oyana, bien que de qualité, restera classique dans sa construction et manque de l’énergie qui ressortait du précédent.

 

 

4ème de couverture :

« S’il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d’expliquer sa vie. »

Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu’à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu’où les mots la mèneront, elle écrit à l’homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d’autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s’appelle Oyana et l’ETA n’existe plus.

 

 

L’auteur :

Né au Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l’université Laval et la littérature à l’UQÀM (Université du Québec à Montréal). Il vit dans la région de Bordeaux depuis 1996 où il a longtemps travaillé en communication. Il a publié au Quartanier (Canada) la trilogie «1984» : Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise, et Pomme S, publiée en France aux éditions Phébus. Il a fait paraître la novella Ristigouche (2013) et son dernier roman, Taqawan, est paru en France en janvier 2018.

 

 

 

Oyana | Quidam éditeur

" S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. " Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière.

http://www.quidamediteur.com



 

Editeur : Quidam (Mars 2019)

Collection : Made in Europe

ISBN : 978-2374910932

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Commentaires
A
Oihana, la "forêt" en basque...un de mes prénoms préféré ;-)<br /> <br /> Toujours pas à jour dans mes lectures, je collectionne tes posts Evadez-moi et les lis au fur et à mesure :-) <br /> <br /> Un jour peut-être...<br /> <br /> Muxu
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