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EVADEZ-MOI
24 novembre 2017

Coup de projecteur sur...Agullo Editions

 

téléchargement

 

 

Aujourd'hui, je braque les projecteurs sur Agullo Editions, une toute jeune maison qui propose un catalogue aussi diversifié qu'enrichissant.

Nadège Agullo a gentiment accepté de réponde à mes questions. Alors découvrez et élargissez vos horizons en lisant les romans.

 

1-     Nadège, les éditions Agullo ont été créées il y a peu finalement, peux-tu nous raconter leur naissance ? Pourquoi ? par qui ?

 Agullo Editions a commencé son existence en libraire le 12 mai 2016.

Cette entreprise est née de la rencontre de 4 univers différents : celui d’Estelle Flory éditrice et baroudeuse, Sebastien Wespiser, homme aux multiples vies ancien libraire, attaché parlementaire ou manager de groupe de rock, Sean Habig, Sud-africain à Paris depuis une dizaine d’années et rencontré à Londres il y a 15 ans, un directeur artistique extraordinaire et moi-même, bordelaise et voyageuse, baignant de le milieu des droits étrangers depuis presque 20 ans maintenant.

  

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2-     Quelle est votre ligne éditoriale ?

 

Nous n’avons pas à proprement parler de ligne éditoriale, nous ne voulons pas nous interdire de publier les textes que nous aimons par respect d’une ligne éditoriale. Ceci dit, le dénominateur commun des titres publiés se retrouve dans ce désir de s’intéresser à l’Autre, de comprendre un peu plus en avant sa façon de vivre, de penser, d’aimer… Il y a sans nul doute un aspect politique dans nos choix - politique au sens premier du terme « les choses de la cité et les relations entre les hommes pour vivre ensemble ». La curiosité est un moteur de recherche dans la sélection de nos titres. Notre intention d’ «abolir les frontières » est toujours au cœur de notre travail d’éditeur.

 

 

3-     Avez-vous un comité de lecture extérieur ?

 

Pas pour le moment.

 

 

4-    Vos couvertures sont une réelle marque de fabrique, qui est le graphiste ?

 

C’est Sean et son équipe qui ont pensé nos couvertures. Nous souhaitions proposer un objet livre de qualité, avec un beau papier intérieur et de couverture. Le procédé artistique utilisé, le photogramme emprunte à l’art photographique (un objet posé sur du papier photo, on surexpose de lumière et cela donne une impression d’objet sur ce papier photo). Chaque photogramme est unique et spécialement créé pour chacune de nos couvertures. C’est un procédé organique où le hasard et l’incertitude ont un grand rôle à jouer dans le résultat.

 

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5-     vos parutions ont souvent un message politique fort, des thèmes qui nous amènent à nous poser des questions, ou à se remettre en question. Penses-tu que vos publications s'adressent au grand public ou plus à un lectorat plus exigent quant au fond des histoires qui lui sont racontées ?

 

Comme évoqué plus haut, nos titres ont pour but de sortir le lecteur de sa zone de confort, qu’il puisse s’interroger sur le monde dans lequel il vit.

Pour autant ces messages peuvent être passés dans des textes de genres très différents ainsi nous proposons des textes relevant, d’imaginaire, de littérature noire, polar, absurde, d’humour, etc. Il y en a donc pour tous les goûts !

 

 

6-    Bien que toute jeune, ta maison d'édition a remporté déjà plusieurs prix dont 2 au cours des deux derniers mois, peux-tu nous parler de ces romans et de ces auteurs ?

 

Nous avons en fait gagné 4 prix en 2017 :

La Destinée la mort et moi, comment j’ai conjuré le sort de S. G. Browne a gagné le Prix Libr’à nous catégorie imaginaire en mars 2017. Un roman loufoque et intelligent qui mêle imaginaire et humour proposant une critique de la société de consommation et soulevant la question du libre arbitre.

 

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Refuge 3/9 de la russe Anna Starobinets a gagné le prix Imaginales en mai 2017. Un roman où contes de fées russes, fantastique et noir cohabitent. Anna Starobinets est reconnue comme la reine russe de l’horreur….

 

 

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Le fleuve des brumes de l’italien Valerio Varesi a gagné le prix Violeta Negra à Toulouse début octobre. Un polar d’atmosphère prenant place en Emilie Romagne, où le passé trouble de la région refait surface à travers la découverte de deux crimes. L’enquête se déroule sur les bords du Pô en hiver et son avancée sera calée sur les crues et décrues du fleuve.

 

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Et enfin L’installation de la peur du portugais Rui Zink vient de remporter le prix Utopiales début novembre 2017. Un titre en réponse à la peur (de la maladie, de la pauvreté, de l’étranger, du terrorisme, etc) omniprésente aujourd’hui (et bien souvent transmise par les médias). Un court roman atypique tant par son fond que sa forme, un huis-clos magistral éminemment éclairant sur nos sociétés contemporaines…

 

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7-    J'attends avec impatience le programme 2018, peux-tu nous en révéler quelques points ?

 

Nous sortons 7 titres l’année prochaine.

 

En janvier, Le dernier rêve de la raison un titre russe de Dmitri Lipskerov, nous ressortons ce titre (initialement publié en 2008 par une petite association éditoriale) car nous souhaitons faire découvrir l’univers magique de cet auteur au plus grand nombre. Cet auteur très connu en Russie est considéré là-bas comme un représentant remarquable du réalisme magique russe à l’instar de Salman Rushdie ou de Garcia Marquez.

 

En février, Le dictateur qui ne voulait pas mourir deuxième roman publié chez nous du roumain Bogdan Teodorescu. Un court roman sur le pouvoir traité de façon dystopique et un brin satirique. Bogdan Teodorescu est déjà l’auteur chez nous du politique fiction Spada paru fin 2016, et finaliste du prix du livre européen 2017. Un roman étonnant que je vous encourage à lire !

 

Pour la rentrée littéraire 2018 nous lancerons notre premier roman français à travers une grande fresque géopolitique noire La guerre est une ruse de Frédéric Paulin qui raconte l’émergence du djihadisme en Algérie dans les années 80 jusqu’aux attentats qui ont ensanglanté la France de la fin du 20ème à nos jours…

Ainsi que le roman du slovaque Viliam Klimaceck Bratislava été 68 qui nous permettra de commémorer le 50ème anniversaire du printemps de Prague à travers les destins de trois slovaques (les soviétiques n’ont pas envahi que Prague en 1968 ; ils ont aussi débarqué à Bratislava…)


Et en cours d’année nous publierons les nouveaux romans de l’impressionniste Valerio Varesi, du sombre Wojciech Chmielarz et du lyrique Joe Meno.

 

 

8- Vous travaillez essentiellement avec des auteurs étrangers, pas ou peu connus. Comment dénichez-vous toutes ces pépites et comment est composée ton équipe de traducteurs ?

 

Nous cherchons tous les prochains auteurs qui figureront dans notre catalogue, que ce soit par le biais de nos contacts à l’étranger, par propositions de traducteurs, par suggestions de nos auteurs ou de nos amis vivant à l’étranger ou même en faisant nous-mêmes des recherches dans la presse étrangère, sur le net, etc.

Nous recrutons directement nos traducteurs lorsque nous trouvons un texte par nos propres moyens (dans ce cas le recrutement peut se faire par recommandation d’autres traducteurs ou d’éditeurs), certaines fois c’est un traducteur qui nous apporte un texte qu’il a déjà commencé à traduire par ex.

 

Merci encore Nadège pour cet interview.

Retrouvez le catalogue d'Agullo Editions ici :

 

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Agullo Éditions est le porte voix d'auteurs d'ici et d'ailleurs qui expriment et partagent leurs histoires, leur culture, leurs joies, leurs espoirs et par dessus tout, leur humanité.

http://www.agullo-editions.com

 

 

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