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EVADEZ-MOI
9 septembre 2017

Tout est Brisé de William Boyle

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Erica vit seule avec son père, quasiment impotent, depuis le décès de son mari et de sa mère. D’un caractère hargneux, le vieil homme ne lui facilite pas la vie.

Son fils Jimmy ne lui donne plus de nouvelles depuis longtemps. Marginal, alcoolique, sans domicile fixe et homosexuel, Jimmy est au fond du trou.

Sans le sou, sans toit, il se résout à retourner chez sa mère. Il rencontre alors Frank dans un bar. Il va devenir leur ami et tenter de les rapprocher.

 

Mon avis :

Ce livre a été lu dans le cadre d’une lecture commune sur un groupe Facebook dédié à la littérature Nord Américaine, tous genres confondus.

Si vous aimez ou voulez découvrir cette littérature, rendez-vous ici :

 

Picabo River Book Club

Bienvenue/Welcome ! Picabo River Book Club est un club de lecture spécialisé dans la littérature nord-américaine. Le terme Picabo rend hommage à la culture amérindienne, ce mot signifie "eaux étincelantes". Petite anecdote : Hemingway aimait pêcher à la mouche sur la Silver Creek qui se situe près de Picabo en Idaho.

http://www.facebook.com



Autant le dire tout de suite, ce roman n’était pas fait pour moi.

L’écriture est belle, sans conteste. La noirceur y est profonde et totale.

Les personnages sont très forts.

Erika tout d’abord. C’est une femme qui vient de passer les pires moments de sa vie, à veiller jusqu’à la mort deux êtres chers. Son mari, décédé d’une tumeur au cerveau et sa mère, des suites d’une opération.

Son fils a arrêté ses études et est parti sans laisser d’adresse, sans donner de nouvelles.

Enfin son père, malade et âgé, quasiment impotent, a un caractère hargneux, à la limite de la méchanceté et du harcèlement moral.

Jimmy, lui, a souffert du rejet de son père à l’annonce de son homosexualité. Alcoolique, dépressif, il n’a plus ni ami, ni toit, ni argent. Dans une impasse, il est obligé d’appeler sa mère à l’aide et de retourner chez elle.

Alors pourquoi je n’ai pas accroché à ce roman ?

Beaucoup trop déprimant pour moi. Même si j’aime la noirceur, j’ai besoin d’une petite lueur, quelque part. Et ici, tout est sombre, triste et sans espoir. Dans ce roman, votre empathie doit être exercée au maximum et j’ai atteint mes limites.

Je retiens cependant l’écriture et le style, particulièrement travaillés.

Pour les amateurs de drames.

 

4ème de couverture :

Tout semble brisé dans la vie d'Erica qui ne peut compter sur l'aide de personne pour s'occuper de son père, tout juste sorti de l'hôpital. Son fils Jimmy, qui arrive à l'improviste après plusieurs années de silence, ne lui offre aucun soulagement car lui-même se sent mal à l'aise face à sa famille dans ce quartier de Brooklyn trop hanté par ses souvenirs. Il prend au contraire une nouvelle fois la fuite pour se réfugier chez des amis, à 80 km de l'Etat de New York, où il se sent plus perdu que jamais. Alors qu'une tempête se prépare, Jimmy appelle sa mère, et Erica n'hésite pas à prendre la route en affrontant les éléments déchaînés pour venir au secours de ce fils devenu sa seule raison de vivre. Et tous deux se retrouvent dans une atmosphère de fin du monde. William Boyle revient ici au décor et aux personnages de Gravesend qu'il évoque avec une mélancolie déchirante, celle-là même que lui inspire Bob Dylan lorsqu'il chante Everything is broken.

 

L’auteur :

WILLIAM BOYLE est né et à grandi à Brooklyn où il a exercé le métier de disquaire spécialisé dans le rock américain indépendant. Il vit aujourd'hui à Oxford dans le Mississippi.

 

Editeur : Editions Gallmeister (7 septembre 2017)

Collection : Americana

Prix : 22.40 euros

ISBN13: 9782351781616

Traduction : Simon Baril

 

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